

CAP'SUR LA FINANCE CARBONE : UN LEVIER POUR UN AVENIR DURABLE
L’événement, introduit par Sébastien Treyer (IDDRI, FFEM), a mis en avant le potentiel de la finance carbone dans les pays du Sud et l’importance de garantir des projets de qualité. Tatiana de Liedekerke (Hamerkop Climate Change & Finance) a présenté un ouvrage de capitalisation sur des projets de conservation soutenus par le FFEM, ainsi que huit recommandations clés.
Lors d’une table ronde, plusieurs experts ont partagé leurs expériences : Aissa Regalla et Didier Monteiro ont illustré comment le mécanisme REDD+ a renforcé la conservation des mangroves en Guinée-Bissau en impliquant les communautés locales. Matthieu Tiberghien (Nitidae) a évoqué la création d’un corridor écologique à Madagascar, soulignant les défis liés à la volatilité et à la complexité du financement REDD+. Pour autant l’approche programmatique de la REDD+ permet de définir un cadre d’intervention qui combine des actions à la fois sectorielles et territoriales, avec l’utilisation d’outils modernes ou plus classiques, et la finance carbone reste un très bon moyen de valoriser les résultats qui peuvent être obtenus dans ces projets.
Les discussions ont aussi mis en lumière les limites de la finance carbone, notamment en matière de régulation et d’intégrité des marchés, point soulevé par Dejdjiga Kachenoura (AFD). Stéphanie Bouziges-Eschmann (FFEM) et Mathilde Bord Laurans (AFD) ont réaffirmé l’engagement du FFEM dans des projets exigeants, garantissant impact social, économique et environnemental.
(voir la vidéo de la table ronde du projet)